Le succes des Essais de John Locke sur l'origine, les modalites et le but de l'entendement humain fut similaire au triomphe de Newton en physique. Cet ouvrage initie tout le courant empiriste qui le suit, ainsi que la psychologie comme science. Il reste, a ce jour, la plus etudiee des oeuvres de Locke. Les livres I et II, ici edites dans une traduction nouvelle, presentent l'acte fondateur (que reproduiront Berkeley et Hume) de la these sensualiste: la critique de l'inneisme (...) et la source empirique de toute idee. Cette nouvelle traduction offre au lecteur un texte issu d'une lecture enrichie par trois siecles d'exegese. (shrink)

De la gymnastique à la géographie, du latin à la musique, le philosophe anglais aborde tous les aspects de l'éducation et montre que celle-ci relève de l'intérêt et du devoir de la société.

Dans les Deux traites du gouvernement, Locke poursuit des fins polemiques, politiques et philosophiques. Le Premier traite s'oppose a la theorie du droit divin des rois lie a la primogeniture, theorie dont Filmer s'etait fait le protagoniste. Les arguments du Deuxieme traite doivent leur validite a l'effort dont ils procedent: l'effort de progres de la raison politique en general. Locke y defend son appui a la cause de la religion constitutionnelle de religion reformee. Il affirme que le gouvernement legitime ne (...) peut se fonder ni sur la conquete, ni sur l'usurpation pas plus que sur la tyrannie. (shrink)

L'Essai sur l'entendement humain de Locke compte, desormais en France aussi, parmi les textes fondateurs de la modernite. Sans avoir eu l'influence d'un Descartes ou d'un Spinoza, Locke a synthetise de facon plus rigoureuse qu'on ne l'a longtemps cru l'esprit des Lumieres initiales. On retrouvera dans ce deuxieme tome de l'Essai (livres III et IV), ses positions sur le langage et le signe en general, sur la connaissance et sur les savoirs probables, sur la foi et l'enthousiasme, sur le rapport (...) corps-esprit - positions a nouveau discutees de nos jours. Cette deuxieme edition, revue et corrigee, tente de concilier lisibilite et exactitude; elle reprend pour la premiere fois en France les notes de la cinquieme edition, qui citent des elements importants des controverses suscitees par le livre (sur la substance, la matiere, la resurrection des corps); plusieurs index facilitent l'utilisation de l'ouvrage. (shrink)

Concu intialement par Locke comme un chapitre supplementaire de l 'Essai sur l'entendement humain et publie pour la premiere fois dans un volume d'oeuvres posthumes, ce texte aborde les themes majeurs qui ont occupe Locke, tels que la theorie de la methode, l'art de penser et la logique, et offre ainsi une vision de la pensee en developpement et en devenir du philosophe.

Journal Name: Semiotica Issue: Ahead of print.

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:260 HISTORY OF PHILOSOPHY and 8, although hc proposed no emendation of the text. [Raven's work is nowhere mentioned by Loenen, not even in connection with fr. 4 where he and Raven are in agreement, yet where he says "... all present-day authors assume this passage to refer to the material world," Raven believes with Loenen that the passage does not refer to the material world.] With regard to (...) Loenen's sensu stricto ~ar~, all commentators realized that Parmenides was at least some of the time using ~a~Lto denote necessity of existence and essence. Loenen does valuable work in emphasising this, but the observation is not revolutionarily original. Vlastos, following yon Fritz, argued (in Gnomon [1953]) that, for Parmenides, nothing exists but thought. Vlastos' arguments were not on as many fronts as are Loenen's, and Loenen develops the interpretation much further. Aristotle and Simplicius were the first of many who believed Parmenides to be a dualist, to have posited two worlds, fa ata~ra and ~& ~a~a, between which there was no causal relationship. Although there is much originality in Loenen's development and argument for his theses, it is nevertheless true that on the three grounds on which he lays claim to originality (introduction, pp. 3-5), his views have considerable precedents. M. C. SCHOLAR St. John's College, Cambridge Plato and the Individual. By Robert William Hall. (The Hague: Martinus Nijhoff, 1963. Pp. 224.) Professor Hall's main thesis is that Plato's ethical thought underwent a gradual and significant development and that in the face of this fact the mature Plato is neither a halfhearted moral philosopher, nor a utilitarian, but completely committed to the substantiality and immortality of the soul. The first issue is raised so that the claim that Plato reserved the ethical ideal only for the specialists in philosophical reflection can be dismissed as groundless. The second problem is discussed in order to demonstrate beyond doubt that Plato's later moral views went beyond the limited ethics of consequences that dominates the early Socratic dialogues. But it is the third issue that constitutes the core of Hall's book, and the discussion here is undertaken in order to identify the metaphysical principle to which Plato appealed when he reconstructed his ethics from an initially quite aristocratic affair into a publicly available ideal that was rendered universal in scope and attainment. Dr. Hall argues that if knowledge of the Forms is unconditionally required for genuine morality, then only the philosophically gifted can rise to the lofty occasion. Being himself a strong advocate of a moral ideal open to all human beings, Dr. Hall does not hesitate to challenge Plato's views with this formidable problem: If we suppose Plato's views grant to the ordinary individual nothing more than a second class morality, he hardly deserves his reputation as a great ethical thinker. In line with this question the author devotes the entire first chapter to an interesting discussion on the sources of modern democratic individualism as supported by the best in the Christian tradition and then uses his findings to test the strength of Plato's moral fiber. But the author knows all along that Plato will emerge unscathed. His purpo~ then is not so much to show that Plato actually held that view as it is to take the reader through the meandering paths only the modem scholar and erudite interpreter of the dialogues know how to travel best and by which it is believed Plato himself must have been able to reach the summit of the superb answer. Since Dr. Hall discerns two different available moralities in Plato, an "aristocratic" and a "demotic," he also finds it necessary to distinguish between the morality of the excellences of the individual man and the excellence of the philosopher. When all is told, it turns out that Plato's development as an ethical philosopher moves from a high-minded kind of utilitarianism based on arete, inherited from Socrates, to a non-utilitarian conception of virtue which is Plato's own discovery and contribution. The pivotal point is found to be in the Republic where the central problem is to justify the inherent value of... (shrink)

Si Dieu prévoit toute chose, rien n’arrive sauf par nécessité car il y a incompatibilité entre la certitude de la connaissance et la contingence. Une des réponses classiques est celle que la philosophie analytique nomme « la solution boécienne » ou « de Thomas d’Aquin » et qui repose sur l’idée que Dieu est atemporellement éternel.Dans ce livre, John Marenbon démontre que les théories de ces deux auteurs ne correspondent pas à cette solution dans le sens où, selon eux, (...) la connaissance est relative aux sujets connaissants. Deux chapitres sont consacrés aux solutions du problème de la prescience avec, pour guides, Pierre Abélard, Guillaume de Conches, Pierre Lombard, Guillaume d’Auxerre, et d’autres. Dans le chapitre final, l’auteur pose la question de savoir jusqu’à quel point les techniques de l’analyse pratiquée par la philosophie anglo-saxonne servent à découvrir ce que les philosophes du Moyen Âge ont véritablement pensé. (shrink)

John Damascene, one of the most productive Greek theologians of the Middle Byzantine era, also composed a treatise on the Trisagion hymn, or how it should be sung correctly and why; a text that has been little discussed in contemporary scholarship. The present paper provides an overview of the work – with special reference to the notion of identity in John’s description of the Trinitarian doctrine. It also examines the treatise especially in the context of anti-heretical polemics. The (...) author argues that John’s approach to the question of the correct way of singing the hymn is gentle: instead of using pejorative language, he even praises the object of his reproach. (shrink)

Les compte-rendus que John Stuart Mill donnera en 1835 et 1840 des deux parties de La Démocratie en Amérique ponctuent une rencontre intellectuelle d'une rare qualité et en développent les conséquences.

« Voici, cher lecteur, ce qui a fait le divertissement de quelques heures de loisir que je n’étais pas d’humeur d’employer à autre chose. Si cet ouvrage a le bonheur d’occuper de la même manière quelque petite partie d’un temps où vous serez bien aise de vous relâcher de vos affaires plus importantes, et que vous preniez seulement la moitié tant de plaisir à le lire que j’en ai eu à le composer, vous n’aurez pas, je crois, plus de regret (...) à votre argent que j’en ai eu à ma peine. »Nous reproduisons ici la traduction de Coste, celle-là même que Leibniz a sous les yeux en composant ses Nouveaux essais sur l’entendement humain. Elle a été faite en présence de Locke et avec son aide et acquiert ainsi la valeur d’un texte original. (shrink)

L'aurore de la philosophie grecque / John Burnet; edition francaise par Aug. ReymondDate de l'edition originale: 1919Collection: Collection d'Etudes grecquesCe livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les oeuvres faisant partie de cette collection ont (...) ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.frhttp: //gallica.bnf.fr/ark: /12148/bpt6k54738811. (shrink)

En appliquant a des textes essentiels de l'idealisme allemand les outils de la deconstruction, John Sallis revele le role essentiel, mais refoule, de l'imagination dans les efforts meme les plus ambitieux pour representer la raison pure. Sallis s'attache a certaines operations d' espacement en metaphysique - les ecarts et sauts textuels par lesquels la raison est deplacee, suspendue ou entravee. Comme il s'agit de textes se proposant d'etablir la priorite de la raison, de telles operations ne peuvent apparaitre que (...) deguisees et Sallis revele le jeu de l'imagination et de la metaphore qui les masquent. S'attachant a ce qu'on a pu appeler la cloture de la metaphysique, il examine des textes ou la suppression de l'espacement est mise en oeuvre de la maniere la plus rigoureuse, pour faire place au pur espace de la verite. (shrink)

The address presents the recently discovered second, Roman commentary of St. Thomas Aquinas on Peter Lombard’s Liber sententiarum and offers some reflections on work to be done by scholars in the study of this text. The first part of the address presents the manuscript and its circumstances to argue for the authenticity of the text. The second part briefly describes the character and content of Thomas’ Lectura romana. The third part addresses a concern expressed by Frs. Dondaine and Torrell that (...) a rationalist tendency in the text’s consideration of the Trinity raises questions of its authenticity. (shrink)

Propose le concept de seconde nature, selon lequel l'être humain engage ses capacités naturelles dans la connaissance, la moralité, la perception et le langage.

John Locke, Marylène Delbourg-Delphis. (56) — SIC COGITAVIT DE INTELLECTU HUMANO JO LOCKE AN 1671. INTELLECTUS HUMANUS CUM COGNITIONIS CERTITUDINE, ET ASSENSUS FIRMITATE. § 1. 1° J'imagine que toute ...

With a few exceptions, the relation of modern science to medieval natural philosophy is a question that has been largely shunned in the Neothomistic era, in favor of a preoccupation with establishing a “realist metaphysics” that has no need for science in the modern sense nor, for that matter, any need for natural philosophy either. Fr. Ashley’s work confronts this narrow preoccupation head-on, arguing that, in the view of St. Thomas himself, there can be no human wisdom which leaves aside (...) scientific development. Ashley even goes so far as to point the way tothe possible development of philosophy beyond the terms of the realist / idealist framework in which Neothomism had its say. (shrink)